terça-feira, 11 de setembro de 2012

São Paulo #3 (sculptures)

Dans le Parque da Luz, à côté de la Pinacoteca et en face du Museu da Lingua Porguesa, j'ai trouvé un immense collier de céramique. 

Les arbres brésiliens m'étaient pour la plupart inconnus jusqu'alors, et à part le très jaune et très reconnaissable îpe, je n'ai guère identifié que le palmier et le ceringueira, dont les branches semblent s'égoutter jusqu'au sol. J'ai ainsi vu quelqu'un jouer à se balancer à côté du parque Ibirapuera, il s'est élancé pour traverser une rue au bout de sa liane alors qu'une voiture arrivait - heureusement lentement. Toujours dans le Parque da Luz, avec au fond les toits de l'une des innombrables églises de São Paulo, et posant devant un autre exemple d'arbre inconnu, une statue du brésilien Brécheret. Courbes arrondies à la Matisse, mais en 3d, qui font penser à Bourdelle (qu'il a d'ailleurs fréquenté). "La porteuse de parfum" se trouvait aussi dans le parc ; l'une de ses versions peut être admirée dans le jardin de la reine du parc du Luxembourg. Mais j'imagine que Brécheret est surtout connu pour son "Monumento às Bandeiras", que je n'ai d'ailleurs pas vu, mais dont les photos font penser au "Monumento das Descobertas" qui regarde le Tage à la sortie de Lisbonne...

                                                                                                                                                                                                            D'une femme seule on passe à deux : elles contemplaient les promeneurs du Parque Ibirapuera, et je n'ai pas pu résister au déhanché gracieux de leurs ventres triangulaires. Je ne sais si c'est le contexte des élections ou le milieu estudiantin, mais tout le monde ici semble parler d'homosexualité. Le mariage, légal chez les voisins argentins (y compris avec adoption d'enfants, ce qui n'est pas le cas au Portugal par exemple, magique exemple d'inconstitutionnalité) ne semble pas près d'être promulgué ici, mais tout le monde en parle (y compris dans mes cours de portugais, où nous sommes censés débattre de la chose). 
À part ça, j'ai l'impression que les homo sont plus visibles, mais c'est peut-être jusque que les gens en général se tripotent et s'embrassent plus. Lors de la fête de la Beira Vaca j'ai pu observer un jeune couple qui suivait la foule dansante et avinée sans décoller leurs lèvres (et leurs corps) ; je ne suis pas parvenue à comprendre comment ils arrivaient à translater ainsi avec une telle grâce, sans avoir l'air de crabes. Ça doit être une caractéristique brésilienne.


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