* * *
Les chapitres du livre correspondent aux heures qui passent, et dans leurs intervalles se glissent des voix étranges, des introspections difficilement compréhensibles, un monde inaccessible. L'errance dure une journée et une nuit.
Le narrateur (Pedro Cassava), paraît tout savoir - à moins qu'il n'invente ? - et entraîne de bar en bar son ami Tomas Anselmo et sa compagne Maria. Ce sont des pique-assiettes opportunistes, des profiteurs de restaurant chics ; ils traînent dans un monde détaché de toute préoccupation qui ne soit sexuelle ou personnellement existentielle. On y croise des artistes errant eux aussi : un écrivain, une actrice sur le retour.
Les descriptions rappellent le monde cinématographique : découragement de s'aventurer dans un milieu fermé, suggestions et appels constant au connaissances cinéphiles du lecteur. À la fin du livre, le narrateur ferme les yeux et son monde, projeté, disparaît.
Le narrateur (Pedro Cassava), paraît tout savoir - à moins qu'il n'invente ? - et entraîne de bar en bar son ami Tomas Anselmo et sa compagne Maria. Ce sont des pique-assiettes opportunistes, des profiteurs de restaurant chics ; ils traînent dans un monde détaché de toute préoccupation qui ne soit sexuelle ou personnellement existentielle. On y croise des artistes errant eux aussi : un écrivain, une actrice sur le retour.
Les descriptions rappellent le monde cinématographique : découragement de s'aventurer dans un milieu fermé, suggestions et appels constant au connaissances cinéphiles du lecteur. À la fin du livre, le narrateur ferme les yeux et son monde, projeté, disparaît.
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