segunda-feira, 4 de agosto de 2014

O dia Mastroianni (João Paulo Cuenca, 2007)

"Est appelé "Mastroianni" (de Marcello, act. it., 1924-1996) le jour perdu en excursions festives à flâner en compagnies de belles filles [...]. Pour le "Jour Mastroianni" classique, le trio, les lunettes noires et, de préférence, le chapeau, sont essentiels. Certains lexicographes inclus également dans leurs définitions l'auto-panégérique compulsif, l'ingestion de dry martini et / ou de gin-tonic, des paris sur des courses de chevaux, de légères crises métaphysiques et la présence à des rondes ou à des fêtes auxquelles l'on n'a pas été auparavant invité."

* * *

Les chapitres du livre correspondent aux heures qui passent, et dans leurs intervalles se glissent des voix étranges, des introspections difficilement compréhensibles, un monde inaccessible. L'errance dure une journée et une nuit. 

Le narrateur (Pedro Cassava), paraît tout savoir - à moins qu'il n'invente ? - et entraîne de bar en bar son ami Tomas Anselmo et sa compagne Maria. Ce sont des pique-assiettes opportunistes, des profiteurs de restaurant chics ; ils traînent dans un monde détaché de toute préoccupation qui ne soit sexuelle ou personnellement existentielle. On y croise des artistes errant eux aussi : un écrivain, une actrice sur le retour.

Les descriptions rappellent le monde cinématographique : découragement de s'aventurer dans un milieu fermé, suggestions et appels constant au connaissances cinéphiles du lecteur. À la fin du livre, le narrateur ferme les yeux et son monde, projeté, disparaît.

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