segunda-feira, 24 de setembro de 2012

Barão Geraldo #1

Les lundi, mardi et mercredi matins, je vais à la fac à pied. Ce n'est pas très long, une demi-heure tout au plus, et je dois passer par la route de terre qui longe le quartier de Vila São João, puis marcher entre les arbres qui occupe le terre-plein d'une longue rue toute droite. Il y a un ypê jaune dont les fleurs tombées à terre font un tapis jaune ; aujourd'hui il a grêlé (mon premier orage, avec éclair et gens se précipitant à la fenêtre pour voir le ciel tomber) et je ne sais pas comment les fleurs seront demain. Des fleurs d'hiver... que peut être le printemps ?

 





Juste à côté de ma maison, un grand palmier tout droit et un immense cactus qui semble agiter les bras à son intention. Au fond, des fils électriques, qui parfois pendent jusqu'au sol sans que les gens ne s'en préoccupent plus que lorsqu'il s'agit de les éviter. Ce n'est pas visible sur la photo, mais la personne a qui appartient la maison sur la droite lave le trottoir devant chez elle, à grande eau, tous les matins. Il est heureux que les fils électriques ne pendent pas jusque là. Dans ma rue, les gens se contentent de passer le balais.
Je me perds encore sur le campus. Ceci n'en est que la version réduite, où il est facile de se rendre compte que je ne fréquente guère que la partie située à gauche de l'image. Les sciences humaines sont regroupées, art, philo et littérature côte-à-côte ; un peu plus loin déjà les langues ; et un peu plus loin encore, l'éducation.
J'ai tout de même fini par avoir une idée assez juste de tout ce qui se trouve au niveau du premier cercle. Le problème survient lorsqu'il s'agit de prendre la route qui s'engage vers le fond de la photo, et qui (l'image ne le dit pas) longe l'institut de biologie. Par là-bas, c'est le grand mystère, immense, avec ses banques et sa place de la paix, son hôpital et ses services étranges dont je ne suis pas parvenue à comprendre l'emploi, la dernière fois où cherchant désespérément la banque du Brésil, je me suis égarée en ces contrées inconnues. 
Un challenge avant la fin du semestre : ne plus se perdre dans Unicamp ?

Le coucher de soleil, un mardi soir où je sortais de mon cours à la Faculdade de Educação. J'ai eu de la chance, d'habitude le soleil disparaît si vite qu'il n'est pas possible de s'en rendre compte. 


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