domingo, 9 de setembro de 2012

São Paulo #2 (Parque Ibirapuera)

J'ai lu quelque part dans Memories, Dreams, Reflections de Jung que la croyance en des êtres extra-planétaires viendrait contrebalancer l'absence de spiritualité de nos sociétés occidentales. Le Brésil semble avoir décidé d'y remédier jusque dans son architecture - même si de ce que j'ai entendu jusqu'à présent (Ubanda, Candomblé et d'autres croyances et superstitions populaires encore) la spiritualité ne fait pas défaut. Mais peut-être que São Paulo n'est pas autant perméable à ce genre de cérémonies que les villes "do interior" ? Le São Paulo officiel tout au moins, celui que l'on croise, comme ce bâtiment impromptu, au milieu du parc Ibirapuera : middle-class, courant un après-midi de semaine pour se maintenir en forme, mais allant aussi s'étendre au pied d'un palmier, encore en costard, pour siester une pause.


Os Gemeos

J'ai donc fini par trouver le parc, après avoir questionné quelqu'un qui a tenté de me dissuader d'y aller à pied. La voiture a le même effet d'allongement des distances que le métro : l'heure de marche qu'il m'avait indiqué s'est muée en une petite demi-heure, mais il faisait chaud et la route était droite, j'ai été soulagée de pouvoir enfin parcourir des allées un peu moins rectilignes et plus ombragées. Moins bruyantes aussi, moins mouvementées, moins largement peu humaines. Les jets d'eau étaient impressionnant de hauteur. L'eau ne manque pas ; en tout cas à Barão Geraldo les gens ne s'en préoccupent pas lorsqu'il s'agit de laver leurs voitures, et São Paulo est réputé pour l'humidité de son climat - les nuages, pourtant, étaient peu présents lors de mes quelques jours de visite.


Le Musée d'Art Moderne était fermé parce que l'exposition de la semaine suivante était en cours d'installation. J'ai bu un jus de Maracuja. Le temps s'est suspendu un instant pour que je puisse m'asseoir contre un arbre et penser à ce qu'il conviendrait de faire ensuite. 

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